25/12/2021
Rien n'est venu troubler le calme souverain de Noël sur le front Zemmour, sauf, peut-être, la saisie du procureur de Paris au sujet d'agressions sexuelles perpétrées, nous dit-on, par celui qui était encore un journaliste. On lira le détail dans un billet du Club de Mediapart (ici). Six femmes auraient témoigné avoir subi des gestes déplacés. L'examen des déclarations ne permet pas, en l'état, de dresser le portrait d'un satyre gouverné par le stupre, sans qu'il soit question, naturellement, de nier la grossièreté de ces mauvaises manières. On verra bien ce qu'en dit le procureur. Ce n'est pas la première fois que de tels bruits sont lancés sur la place publique, sans succès pour les plaignantes. Zemmour s'est jusqu'à présent contenté de pointer la manœuvre politicienne et de rappeler que sa vie privée ne regarde que lui.
Un passage intéressant de ce billet : "Le fait qu’aucune plainte n’ai [sic] été déposée ne fait pas de lui [Zemmour] une personne en dehors de tout soupçon !" Cette phrase à la rigueur implacable me fait frémir, mais sans doute ai-je trop lu Kundera.
Le Monde (lien) : "Eric Zemmour drague les soldats en opération extérieure à Abidjan." Parbleu ! À quand Zemmour se trémoussant sur YMCA tout en tripotant nos vaillants militaires ? À croire que les titres sont réalisés par des collégiens stagiaires dans ce qui fut, jadis, un grand journal de référence.
