samedi 18 septembre 2021
Zemmour au fil des jours - 18 septembre 2021
vendredi 17 septembre 2021
Zemmour au fil des jours - 17 septembre 2021
jeudi 16 septembre 2021
Zemmour au fil des jours - 16 septembre 2021
mercredi 15 septembre 2021
Zemmour au fil des jours - 15 septembre 2021
15/09/2021
Aucune accalmie dans les tempêtes zemmouriennes. On apprend hier que deux sondages placent celui qui sera peut-être candidat à hauteur de 10% d'intentions de vote. C'est énorme, et la preuve que les sujets soulevés par le journaliste rencontrent un réel écho. Après tout, mener la danse en imposant ses thèmes est un gage de succès. "Vous êtes obsédé", lui balançait ce matin un Jean-Jacques Bourdin plus inquisiteur que jamais. Z acquiesçait. Il y a obsession car il y a siège. Le grand remplacement est un phénomène de conquête. Quelqu'un doit se lever pour libérer les assiégés. Qui pour porter haut l'oriflamme ? Personne, selon Zemmour. Peut-être est-ce là son destin. Il s'interroge.
Aujourd'hui, ce sont des considérations sur la peine de mort qui ouvrent un nouveau front sur le champ de bataille. Quoi que l'on pense du fond, il faut reconnaître qu'il y a quelque chose dans l'opinion publique sur le sujet, comme je l'avais noté déjà il y a quelques années - j'en livrais il y a peu le souvenir ici.
Zemmour évincé des ondes, ou promis à l'être après l'essoufflement des affaires courantes, "lance" une chaîne Youtube. Une recherche me donne l'adresse www.youtube.com/c/ericzemmourofficiel. Je suppose que c'est la chaîne en question. Quatre vidéos pour l'instant, la promotion de son dernier livre, la réponse au CSA, le lancement de la chaîne et l'interview avec Jean-Jacques Bourdin. Pas de quoi remplacer une présence, quatre ou cinq fois par semaine, sur Cnews. L'habillage de cette chaîne laisse sceptique. Zemmour tout seul, en gros plan ou cadré à l'américaine, casse son image de débatteur passionné. Il n'est pas certain que ce traitement visuel soit à son avantage : un opposant qui voudrait rendre inquiétante la figure du chroniqueur ne s'y prendrait pas autrement.
"133 k abonnés", précise Youtube. Aucune idée de ce que cela signifie, en regard avec les comptes d'hommes politiques. Une comparaison avec la chaîne de Jean-Luc Mélenchon est largement à l'avantage de celui-ci (559 k). En revanche, c'est plus de deux fois le nombre associé à la chaîne de Marine Le Pen, que j'imaginais plus haut. À peine ai-je écrit ces quelques mots que le nombre d'abonnés à Zemmour est passé à 134 k. Diable ! Voici un indicateur qu'il faudra surveiller de près, comme les sondages.
mardi 14 septembre 2021
Zemmour au fil des jours - 14 septembre 2021
lundi 13 septembre 2021
Zemmour au fil des jours - 13 septembre 2021
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dimanche 12 septembre 2021
Zemmour au fil des jours - 12 septembre 2021
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samedi 11 septembre 2021
Zemmour au fil des jours - 11 septembre 2021
- Les amis d'Eric Zemmour, lesamisdericzemmour.fr
- Croisée des chemins, qui présente la tournée à venir du chroniqueur et promeut son prochain livre, www.croiseedeschemins-ez.fr
- Je signe pour Zemmour, qui recueille les coordonnées des personnes qui souhaitent que Z s'engage dans la présidentielle, www.jesignepourzemmour.fr
- Deux blogs qui diffusent les extraits d'émissions où apparaît le possible candidat, www.ericzemmour.org et www.zemmour.fr
vendredi 10 septembre 2021
Zemmour au fil des jours - 10 septembre 2021
jeudi 9 septembre 2021
Zemmour au fil des jours - 9 septembre 2021
Face à l'info. Z est bon au sujet du procès de Salah Abdeslam : son analyse est brillante, originale, convaincante - même si on imagine que les réactions défavorables seront nombreuses. C'est avec ce genre d'interventions qu'il se rend précieux, car unique, ou presque, dans une offre médiatique très majoritairement portée sur l'édulcoration ou l'omission des faits, quand elle n'avance pas d'analyses baroques pour "sauver la ligne" et perpétuer "la grande parade" qu'avait si bien décrite Revel. C'est là le plus grand point fort de Zemmour, qui présente en même temps une kyrielle de faiblesses criantes. Ce tableau ne fait pas de moi un de ses possibles "électeurs naturels", tant sont grandes les réserves qu'il suscite.
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mercredi 8 septembre 2021
Zemmour au fil des jours - 8 septembre 2021
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mardi 7 septembre 2021
Zemmour au fil des jours - 7 septembre 2021
lundi 6 septembre 2021
Zemmour au fil des jours - 6 septembre 2021
dimanche 5 septembre 2021
Zemmour au fil des jours - 5 septembre 2021
samedi 4 septembre 2021
Zemmour au fil des jours - 4 septembre 2021
vendredi 3 septembre 2021
Zemmour au fil des jours - 3 septembre 2021
jeudi 2 septembre 2021
Zemmour au fil des jours - 2 septembre 2021
mercredi 1 septembre 2021
Zemmour au fil des jours - 1er septembre 2021
mardi 31 août 2021
Zemmour au fil des jours - 31 août 2021
lundi 30 août 2021
Zemmour au fil des jours - 30 août 2021
dimanche 26 février 2017
Notes sur "Comprendre l'islam - ou plutôt : pourquoi on n'y comprend rien", d'Adrien Candiard
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Adrien Candiard : Comprendre l'islam - ou plutôt : pourquoi on n'y comprend rien
Flammarion 2016
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En résumé
L'ouvrage comporte une introduction, un développement en trois parties et une conclusion.
Quelques notes
Le livre, on l'a dit, est très bien écrit et je ne peux qu'en recommander la lecture. Je voudrais néanmoins souligner quelques passages qui posent question. Je ne m'attacherai pas ici à des points de doctrine, que ma faible connaissance du domaine ne me permet nullement de discuter, mais à certaines inférences qui tendent le discours.
La violence
La démocratie
Une 3e déchirure ?
Il reste intéressant de noter que des mouvements salafistes, en dépit de leur promotion des lointains temps du Prophète, s’accommodent fort bien de la technologie. L'Etat islamique s'appuie sur une importante expertise de l'internet et des smartphones. Et l'on mesure la distance qui les sépare de communautés anabaptistes, comme celle des Amishes, qui se réclament elles aussi d'une pureté originelle, en l'occurrence celle des premiers chrétiens. Il est curieux que ce même objectif produise deux résultats opposés. Les Amishes refusent la technologie et cultivent la non-violence. C'est peut-être aussi le cas des salafistes quiétistes, mais certainement pas celui des mouvements guerriers, experts à la fois en technologie et en atrocités.
Le futur
Je vois ici un point de désaccord. Un pays chrétien n'est pas un pays composé d'une majorité de fidèles chrétiens. C'est un pays où la plupart des gens admettent leur attachement à la civilisation chrétienne et se reconnaissent dans les valeurs de cet héritage. La différence entre les deux, c'est la notion de croyance. Chacun d'entre nous connaît des chrétiens pas du tout croyants. Le mot "chrétien" définit dès lors deux populations. Celle des fidèles est naturellement incluse dans celle, plus large, des porteurs d'un héritage. Ces derniers ne s'attachent pas particulièrement au fait que Jésus ait, ou non, marché sur l'eau. Les récits bibliques sont un corpus de textes qu'il ne tiennent pas forcément pour sacrés, disons qu'ils y pensent comme l'on peut évoquer les légendes de la Grèce antique, avec intérêt ou non, mais enfin, sans se préoccuper outre mesure de leur contenu.
Or, j'ai connu beaucoup de musulmans qui se moquaient comme une guigne de savoir s'il y avait eu révélation ou non, restaient étranger à toute pratique rituelle et ne se préoccupaient guère de connaître l'origine des mets qu'on leur servait. Ce ne sont pas des vrais musulmans ? Eh bien, tout dépend de quoi l'on parle. Il n'en sont pas au sens de fidèles. Mais ils en sont bien comme porteurs d'un héritage. Car, si l'on prend soin à distinguer les multiples facettes d'un islam si divers, il devrait en être de même avec les individus de cette civilisation. Beaucoup sont croyants, sans doute, mais certains ne le sont pas, ou bien dirons-nous, ils croient « avec distance », comme le font bien des Occidentaux envers la chrétienté.
Ces quelques commentaires ne sauraient amoindrir en quoi que ce soit l'immense intérêt procuré par Comprendre l'islam. J'ai voulu, à travers ces "notes de lecture", approfondir certaines idées abordées par ce livre, et chacun peut comprendre qu'un thème si vaste ne peut être épuisé par un essai conçu pour être concis et voué à l'efficacité du discours. Peut-être un prochain ouvrage d'Adrien Candiard nous permettra d'explorer certains des thèmes effleurés ici : nous l'attendons avec impatience.
Alain Chotil-Fani, février 2017
jeudi 2 février 2017
Fillon et la soupe au Canard
samedi 14 mai 2016
Fiasco : une nouvelle par les news
samedi 9 janvier 2016
L’hypothèse interdite
jeudi 17 septembre 2015
Migrants et Camp des Saints
« Le temps des mille ans s’achève. Voilà que sortent les nations qui sont aux quatre coins de la Terre et qui égalent en nombre le sable de la mer. Elles partiront en expédition sur la surface de la Terre, elles investiront le camp des Saints et la Ville bien-aimée. »
Les migrants
A l'heure où j'écris ces lignes - ce matin du 17 septembre 2015 - on s'oriente vers la mise en place de centres d'accueil répartis sur le pourtour européen. Si le projet fonctionne, on pourra dire que la panique qui a saisi l'Union Européenne avec ces flux incontrôlés de personnes (en disant “incontrôlés”, je parle au sens propre : qui ont pénétré l'Union sans être contrôlés, soit par accord, soit par défaillance des autorités compétentes) n'aura été qu'une parenthèse. Regrettable pour plusieurs raisons, certainement, mais qui ne suffit pas à trouver son présage dans le Camp des Saints.
- les véritables réfugiés de guerre, sans foyer, sans métier, obligés de fuir pour survivre. A une époque l'on disait "la valise ou le cercueil". Ces hommes sont l'équivalent, à une autre époque, des boat people fuyant, dans la deuxième partie de la décennie 1970, le paradis communiste vietnamien.
- des personnes qui ne sont pas réellement en danger mais qui veulent rejoindre l'Europe pour avoir une vie meilleure - pour eux ou leurs enfants. Ils ne viennent pas, ou du moins pas directement, de pays en guerre. On peut les appeler "migrants économiques", à défaut d'autre dénomination. Quelques sources nous parlent d’hommes originaires de pays d’Afrique (où il n’y a pas de guerre) ou de Turquie, où leur sécurité est assurée.
- et, peut-être aussi, des terroristes, profitant de la foule pour infiltrer les pays européens : information sujette à caution et qu’il faut considérer comme telle, mais qu’il serait téméraire d’écarter définitivement, même si elle nous déplaît.
St Etienne, saint patron de la Hongrie (DR) |
"Les frontières extérieures ne peuvent en principe être franchies qu'aux points de passage frontaliers et durant les heures d'ouverture fixées."
"Les parties contractantes s'engagent à instaurer des sanctions à l'encontre du franchissement non autorisé des frontières extérieures en dehors des points de passage frontaliers et des heures d'ouverture fixées."
“L'entrée sur les territoires des parties contractantes doit être refusée à l'étranger qui ne remplit pas l'ensemble de ces conditions, sauf si une partie contractante estime nécessaire de déroger à ce principe pour des motifs humanitaires ou d'intérêt national ou en raison d'obligations internationales.”
“En ce cas, l'admission sera limitée au territoire de la partie contractante concernée qui devra en avertir les autres parties contractantes”
Le Monde : Cette loi [hongroise] est-elle conforme à la convention de Genève sur les réfugiés ?
[M. Pardavi] : Non. L’article 31 de la convention de Genève dit que l’on ne peut pas sanctionner les demandeurs d’asile en cas de passage illégal.
RÉFUGIÉS EN SITUATION IRRÉGULIÈRE DANS LE PAYS D’ACCUEIL
Les Etats Contractants n’appliqueront pas de sanctions pénales, du fait de leur entrée ou de leur séjour irréguliers, aux réfugiés qui, arrivant directement du territoire où leur vie ou leur liberté était menacée au sens prévu par l’article premier, entrent ou se trouvent sur leur territoire sans autorisation, sous la réserve qu’ils se présentent sans délai aux autorités et leur exposent des raisons reconnues valables de leur entrée ou présence irrégulières. (souligné par moi)
"A la différence de l'Ouest, l'Europe centrale a échappé aux flux de population post-coloniaux, avance, de son côté Christian Lequesne, professeur à Sciences-Po Paris. Leur opinion n'a pas eu l'expérience du cosmopolitisme. Ils ne sont pas habitués à cohabiter avec des cultures distinctes."
Violences d’une journaliste hongroise contre des réfugiés, humiliations par des policiers à la frontière entre la Serbie et la Hongrie… Une telle crainte s’exprime dans sa version exacerbée ces derniers jours, soulignant un manque d’empathie, paradoxal dans des pays dont des milliers d’habitants, à l’époque communiste, ont eux-mêmes pris la fuite.
Le livre
"J’aurais probablement fait un bien mauvais soldat. Toutefois, avec Actius, je crois que j’aurais joyeusement tué du Hun. Et avec Charles Martel, lardant de la chair arabe, cela m’aurait rendu fort enthousiaste, tout autant qu’avec Godefroi de Bouillon et Baudoin le lépreux. Sous les murs de Byzance, mort aux côtés de Constantin Dragasès, par Dieu ! que de Turcs j’aurais massacrés avant d’y passer à mon tour !"
"Et droit devant, sous la proue du navire lancé à pleine vitesse, commençait le champ marin de fleurs noires aux pétales blancs, morts et vivants balancés par la houle comme une cressonnière humaine. À vingt-cinq noeuds, le cargo grec île de Naxos, par la volonté de son capitaine et la passivité coupable de son équipage, perpétra en cinq minutes un millier d’assassinats. Hormis les actes de guerre, ce fut probablement le plus grand crime de l’histoire du monde jamais commis par un seul homme. Un crime que le capitaine Notaras considérait justement, à tort ou à raison, comme un acte de guerre, probablement commandé par le nom qu’il portait et le souvenir qui s’y rattachait"